Paniqué, le gouvernement rejoint les lobbies et diffame l’association BLOOM

Déterminé à lutter contre la destruction des océans, du climat et des moyens de subsistance, Bloom Association a révélé que les annonces de la France à la Conférence des Nations Unies sur les océans (UNOC) sont un scandale d’État. En réponse, le gouvernement a choisi de nier les faits et de diffamer BLOOM.

Le ministère de la Transition écologique a affirmé que les nouvelles zones de protection annoncées par le président de la République et la ministre Agnès Pannier-Runacher étaient déjà soumises à des interdictions existantes de chalutage de fond ou étaient sur le point de l’être. Cette révélation a été confirmée par un document du Comité National des Pêches Maritimes et des Élevages Marins (CNPMEM) obtenu par Le Monde.

Les insultes proférées par le cabinet d’Agnès Pannier-Runacher à l’encontre de BLOOM, en défense de la fraude écologique créée par la France, sont non seulement un aveu de faiblesse face aux faits, mais aussi une démonstration d’irresponsabilité politique et un alignement avec les lobbies de la pêche industrielle.

Le gouvernement a adopté la position des représentants de la pêche industrielle qui veulent écarter l’objectif de protéger efficacement et systématiquement 30% de l’océan, plaidant plutôt pour une approche « au cas par cas ». Cette approche est ce que la France a fait pendant plus de 15 ans, ce qui explique pourquoi nous n’avons pas de véritables aires marines protégées en France métropolitaine.

Le gouvernement a lutté avant et pendant la COP15 à Montréal pour empêcher l’adoption de la définition de l’UICN de la protection efficace et systématique des écosystèmes marins dans les aires protégées. La France a ensuite « infecté » l’UE avec les éléments de langage des lobbies de la pêche, qui peuvent maintenant être vus dans la position de la Commission européenne et dans le Pacte océanique européen.

Le « Plan d’action pour l’océan » de février 2023 recommandait une interdiction claire du chalutage de fond dans toutes les aires marines protégées européennes d’ici 2030, en commençant par une interdiction dans toutes les zones de protection des fonds marins désignées d’ici mars 2024.

Le ministère de Pannier-Runacher a développé, à l’ouverture de l’UNOC, une carte anti-scientifique et anti-écologique qui ne sert qu’à satisfaire les lobbies de la pêche industrielle. Cette carte a été créée dans le but explicite de tromper le peuple français et la communauté internationale.

Ce que nous avons révélé est un scandale d’État. Hier, le député Jean-Louis Roumégas a posé une « question au gouvernement » à l’Assemblée nationale, exigeant une transparence totale sur ce scandale, que toutes les réunions entre le gouvernement et les lobbies de la pêche soient rendues publiques, et que tous les arguments avancés par ces lobbies soient publiés.

Le gouvernement a répondu aux journalistes en présentant des chiffres confus pour créer le doute, suggérant que la question était une affaire de technicité, et pour détourner l’attention de la véritable question : le mensonge de l’État.

Plus grave encore, le gouvernement accuse maintenant publiquement BLOOM de mentir, tant dans la presse qu’à l’Assemblée nationale. Cette accusation diffamatoire reflète ce que les lobbies affirment pour nous nuire. C’est un signe de panique face aux faits qui les exposent.

Pour s’en tenir aux faits, les lobbies et le gouvernement, qui ont fait un pacte de corruption morale, devraient assumer leurs responsabilités et protéger véritablement l’océan et les pêcheurs artisanaux, ainsi qu’organiser la transition des flottes et démanteler une partie des flottes industrielles destructrices.

BLOOM a révélé comment les flottes industrielles imposent une injustice sociale inacceptable. Avant l’UNOC et avant le vote d’aujourd’hui au Sénat sur la PPL (Loi de Politique Publique) proposée par Mathilde Ollivier, qui vise à créer 10% d’aires marines protégées sous « protection stricte » et à exclure les navires de plus de 25 mètres de la zone des 12 milles nautiques, les lobbies ont lancé une campagne de harcèlement diffamatoire anonyme contre nous.

Les lobbies mènent également une campagne de harcèlement physique et de déstabilisation psychologique contre BLOOM : non seulement ils ont pénétré dans le domicile de Claire Nouvian la nuit pour vandaliser sa porte, mais nos collègues sont également suivis dans le métro, le câble internet a été arraché de notre bureau parisien, il a été coupé avec des pinces dans le logement loué pendant le sommet à Nice, l’identité de notre directeur scientifique a été volée, et une chanson diffamatoire affirmant « Claire Nouvian ment » a été jouée lors de nos événements à Paris… Ces incidents, et plus encore, sont détaillés dans la plainte de BLOOM et de Claire Nouvian auprès du procureur de Paris pour harcèlement aggravé, incitation à des crimes et délits, dégradation de biens, et violation de la vie privée.

C’est dans le cadre de cette campagne de harcèlement sans précédent que le gouvernement s’aligne lorsqu’il choisit d’adopter le discours diffamatoire des lobbies de la pêche. C’est une affaire sérieuse. BLOOM ne reculera pas et appelle les médias et les politiciens à obtenir toutes les informations sur les liens entre les lobbies et le gouvernement.

En faisant ces graves accusations, le gouvernement tente d’isoler et de démoniser BLOOM. Nous avons démontré l’unité des ONG sur les aires marines protégées et la solidarité entre nous en organisant une conférence de presse conjointe hier avec Romain Troublé, le directeur exécutif de la Fondation Tara Ocean. Les ONG peuvent avoir des champs et des méthodes d’intervention différents, mais nous partageons tous le même engagement fondamental envers la science factuelle.

La tentative grossière du gouvernement de nous diviser pour détourner la responsabilité du choix scandaleux qu’il a fait de mentir au monde à l’UNOC a échoué.

Le gouvernement a fait une grave erreur de jugement : penser qu’il pouvait s’en tirer avec un mensonge aussi flagrant sur les aires marines protégées était une sous-estimation majeure des risques. La carte des « nouvelles zones protégées » produite par le gouvernement montre clairement au monde que la France est au service des lobbies. Les délégations ne parlent que de cela. Emmanuel Macron a terni la réputation de la France et sa crédibilité internationale a subi un coup catastrophique. Le cabinet d’Agnès Pannier-Runacher est sous une immense pression, mais cela ne justifie pas leurs actions : au lieu de nous accuser, ils ont deux choix : endurer les retombées pour avoir détruit la réputation du président de la République et de la France, ou revenir à la raison et présenter au président une véritable ambition qui puisse effacer leur hypocrisie écologique.

Le refus obstiné du gouvernement de confirmer notre analyse et de montrer une quelconque ambition a conduit Agnès Pannier-Runacher et le gouvernement à adopter, en ligne avec la stratégie des lobbies de la pêche industrielle, la tactique d’attaquer le messager en diffamant BLOOM dans la presse et à l’Assemblée nationale.

Rejoindre la meute des lobbies avec des tactiques criminelles pour aboyer contre BLOOM n’est pas digne d’un gouvernement.

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Le gouvernement français doit assumer ses responsabilités et prendre des mesures concrètes pour protéger l’océan et les pêcheurs artisanaux. Chez Spiritvet, nous soutenons toutes les initiatives visant à protéger les animaux et à promouvoir la guérison alternative pour les animaux de compagnie.

Source = https://www.bloomassociation.org/en/panicked-the-government-joins-the-lobbies-and-defames-bloom/

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